Le vrai du faux sur les Instituts Confucius

2022-01-26 19:40

En tant qu’organisation d’enseignement linguistique à but non lucratif ayant pour mission d’enseigner la langue chinoise et de diffuser la culture chinoise, l’Institut Confucius, depuis sa création en 2004, a dispensé des cours d’apprentissage du chinois et d’expérience de la culture chinoise à des dizaines de millions de personnes dans le monde, contribuant à une meilleure compréhension de la Chine et à l’approfondissement de l’amitié entre les Chinois et les étrangers.

Cependant, depuis un certain temps, à l’instigation des forces malintentionnées, des allégations diffamatoires sur l’Institut Confucius apparaissent dans les médias occidentaux. En France, certains ont concocté et répandu toutes sortes de mensonges et de rumeurs pour discréditer gratuitement les échanges culturels normaux entre la Chine et la France. 

Les esprits avisés ne se laissent pas berner par les rumeurs, les mensonges disparaissent là où la vérité se dévoile. Laissons maintenant parler les faits pour démasquer les contrevérités une par une et faire connaître au monde le véritable Institut Confucius.

Contrevérité 1 : la « répartition stratégique ». Selon cette allégation, la Chine aurait conçu la répartition des Instituts Confucius en France sur la base des « considérations stratégiques ». À l’en croire, les Instituts Confucius en Hexagone se concentrent sur les villes de taille moyenne, ce qui permet non seulement d’y suppléer à l’enseignement de la langue et de la culture chinoises, mais aussi de tirer profit de l’intérêt stratégique important de certaines villes, comme Brest, avec son port militaire. Par ailleurs, certains enseignants des Instituts Confucius sont soupçonnés d’espionnage.

Vérité : Selon les statistiques, il existe actuellement 17 Instituts Confucius et une Classe Confucius indépendante répartis dans toute la France. Parmi les 12 plus grandes villes françaises, sept abritent au moins un Institut Confucius. L’allégation selon laquelle les Instituts Confucius en France « se concentrent sur les villes de taille moyenne » n’est pas conforme à la réalité.

Tous les Instituts Confucius dans le monde, y compris ceux en France, sont créés à la demande volontaire des partenaires étrangers, dans le cadre d’une coopération entre partenaires chinois et étrangers sur la base des consultations amicales. C’est-à-dire, la création d’un Institut Confucius est conditionnée à la demande des partenaires ou villes d’accueil. Sans demande locale, il est impossible d’implanter un Institut Confucius dans une quelconque ville étrangère, à fortiori dans des villes spécifiques. Sachant que les Alliances françaises sont présentes dans une dizaine de grandes et moyennes villes chinoises telles que Beijing, Shanghai, Zhengzhou, Jinan et Dalian, si on suit la logique de l’allégation mensongère susmentionnée, est-ce aussi le résultat des « considérations stratégiques » ? 

Ces dernières années, des accusations sont lancées contre l’Institut Confucius, prétendant qu’il serait une « agence d’espionnage ». L’ironie est que l’auteur de ces accusations n’est personne d’autre que l’ancien secrétaire d’État américain Mike Pompeo, qui était à la tête de la plus grande organisation d’espionnage au monde et qui a ouvertement admis que « nous avons menti, triché et volé ». Mike Pompeo a invoqué ces accusations pour imposer la fermeture de tous les Instituts Confucius aux États-Unis. Il s’agit d’un retour flagrant au « maccarthysme » et à la mentalité de la guerre froide et d’une persécution politique pure et simple. En réalité, depuis sa création il y a 17 ans, toutes les accusations d’« espionnage » contre l’Institut Confucius se sont révélées fausses. Il y a quelques années, un professeur chinois travaillant à l’Institut Confucius de l’Université libre néerlandophone de Bruxelles (VUB) avait été injustement accusé de recrutement d’espions. Le professeur intéressé a intenté une action en justice devant le tribunal local, et il l’a gagnée.

Contrevérité 2 : le « contrôle chinois ». On prétend que les Instituts Confucius en France auraient un statut juridique flou, et que le fait qu’ils sont dirigés par un binôme, un directeur français et un directeur chinois, et qu’ils apportent des bénéfices financiers rend certaines universités françaises fortement dépendantes de la partie chinoise. Par ces moyens, la Chine garderait le contrôle des Instituts Confucius.

Vérité : L’Institut Confucius fonctionne conformément aux principes de respect mutuel, de consultation amicale, d’égalité et de bénéfice mutuel, avec une gestion totalement transparente. L’allégation selon laquelle la Chine en garderait le contrôle est une pure affabulation.

D’abord, tous les Instituts Confucius en France se conforment strictement à la loi française et aux règles des universités d’accueil. Leur statut juridique est extrêmement clair : il est défini conjointement par les partenaires chinois et français à travers la concertation, soit en tant qu’association loi de 1901.

Deuxièmement, le « binôme de direction » de l’Institut Confucius est un arrangement institutionnel permettant de mettre en œuvre l’approche de « partenariat sino-étranger et de gestion commune ». Grâce à ce système, les directeurs chinois et étranger et les partenaires des deux parties peuvent faire valoir leurs atouts respectifs et mobiliser leurs ressources respectives, comme financières, humaines et matérielles, pour obtenir les meilleurs résultats pédagogiques. Il convient de noter que le « binôme de direction » n’est pas une spécificité de l’Institut Confucius. En Chine, les Alliances françaises ont également établi des partenariats avec des universités locales et leur direction est composée de Chinois et de Français : le directeur français est généralement nommé par le ministère français des Affaires étrangères et le directeur chinois par l’université chinoise partenaire. Cela montre que le « binôme de direction » est une pratique conforme aux lois de la coopération linguistique et culturelle internationale, et ne devrait pas être stigmatisée.

Troisièmement, en ce qui concerne le financement, les fonds des Instituts Confucius sont collectés et gérés conjointement par les partenaires chinois et français. L’utilisation des fonds se fait dans le strict respect de la législation française. L’exécution du budget, des dépenses et des projets fait l’objet de rapports annuels aux conseils d’administration des Instituts Confucius. L’assertion selon laquelle « certaines universités françaises sont fortement dépendantes de la partie chinoise » tient de la légende.

Contrevérité 3 : l’« ingérence intellectuelle ». Les Instituts Confucius en France sont accusés de « pénétration et interférence » dans les universités françaises, au détriment de l’« indépendance et la liberté académiques » de ces dernières. Des médias ont cité l’exemple de l’Université d’Artois qui propose, conjointement avec l’Institut Confucius de l’Université d’Artois, une « formation aux méthodes d’affaires en Chine » et délivre un diplôme universitaire, ce qui serait, selon eux, une pénétration dans l’enseignement de l’université.

Vérité : L’allégation de l’« ingérence intellectuelle » est fabriquée de toute pièce par une poignée de personnes ayant des arrière-pensées, dans le but d’attaquer et de discréditer l’Institut Confucius. Elle ne repose sur aucun fait. Lors d’une table ronde organisée par une mission d’information du Sénat français le 1er septembre 2021, les responsables de plusieurs universités françaises accueillant l’Institut Confucius ont apporté des réponses très claires à ce sujet : 

Pasquale Mammone, président de l’Université d’Artois, a répondu : « Pour ma part, je ne perçois pas de pressions en provenance de Chine », avant d’affirmer que l’Institut Confucius d’Artois « bénéficie d’un double pilotage : un enseignant-chercheur de l’université est assisté d’un directeur adjoint nommé par Nankin. Mais le moteur, en termes de propositions et d’activités, est l’enseignant-chercheur de l’université. » Luigi Agrofoglio, vice-président de l’Université d’Orléans, a déclaré : « Nous n’avons noté aucune interférence… les collègues chinois qui nous sont envoyés par l’université partenaire ne sont pas membres de l’Université d’Orléans… Très récemment, et en conformité avec le règlement général sur la protection des données (RGPD), nous avons ouvert des cours pour le test HSK. » Karl Tombre, vice-président de l’Université de Lorraine, a quant à lui clairement indiqué que « de par leur positionnement sur la culture et la formation linguistique », les Instituts Confucius « n’interfèrent pas avec les formations universitaires ».

En ce qui concerne la « formation aux méthodes d’affaires en Chine » de l’Université d’Artois, selon le site officiel de l’université, cette formation, anciennement appelée « Diplôme universitaire Langue et Culture chinoises », est le fruit d’un partenariat tripartite entre l’université, l’Institut Confucius et la région Hauts-de-France. Un document public de l’Université d’Artois a expliqué le contexte de la création de ce DU : « Ces dernières années, les échanges entre la Chine et la France se sont largement intensifiés… notre Région constitue la 2e destination préférée des investisseurs chinois… La maîtrise des usages, us et coutumes et d’un socle de connaissance en langue chinoise est porteuse de réussite dans les relations avec les partenaires… Conscient de cette nécessité pour développer des projets pérennes avec la Chine, le Conseil Régional des Hauts-de-France a pris contact avec l’Institut Confucius de l’Université d’Artois pour mener des réflexions sur cette thématique, réflexions qui ont conduit au montage de ce DU Langue et Culture chinoises. »

Il est évident que l’Institut Confucius de l’Université d’Artois n’a fait que répondre à une initiative de la région et de l’université et mobiliser ses ressources pédagogiques pour soutenir les cours. Comment peut-on le qualifier d’« ingérence » ? D’après plusieurs médias français, ces cours sont très bien accueillis par les habitants locaux. Le président de l’Université d’Artois a d’ailleurs catégoriquement réfuté dans la presse locale les accusations d’« ingérence ».

Contrevérité 4 : la « propagande politique ». Certains dépeignent l’Institut Confucius comme un outil de propagande politique visant à embellir l’image de la Chine, prétendant même que « les manuels sont validés par le gouvernement chinois », qu’ils « ne font pas l’objet d’un contrôle direct des établissements d’enseignement supérieur français » et que « des manuels sont révisionnistes et offrent une réécriture de l’histoire ».

Vérité : L’Institut Confucius a vocation à enseigner la langue chinoise, à diffuser la culture chinoise et à promouvoir les échanges linguistiques et culturels entre la Chine et l’étranger. Il n’a pas de mission politique. La Chine n’a jamais eu l’intention de diffuser des idées politiques à l’étranger par le biais de l’Institut Confucius, et les cours de l’Institut Confucius n’abordent pas de sujet politique. Comme l’affirme un chercheur ayant été directeur étranger d’un Institut Confucius pendant cinq ans, aucun enseignant de l’Institut Confucius n’a donné de cours de propagande politique, et il n’y a aucune leçon qui serait qualifiée de « propagande politique » dans le programme scolaire.

En ce qui concerne les manuels, en France, l’enseignement est régi par le principe de la « liberté pédagogique », qui donne aux enseignants la liberté de choisir les manuels et les méthodes pédagogiques dans le respect des programmes et des objectifs éducationnels. Il en va de même pour le choix et l’usage des manuels par les enseignants des Instituts Confucius en France. Les partenaires chinois n’y interfèrent jamais. Certains enseignants des Instituts Confucius utilisent des manuels de chinois rédigés en France, d’autres des manuels mis à disposition par les partenaires chinois, et d’autres encore des manuels rédigés par les Instituts Confucius eux-même. Bref, les enseignants de chaque Institut Confucius choisissent leurs manuels en fonction des besoins d’enseignement, des demandes locales et de leurs atouts respectifs. Il est donc totalement faux de dire que « les programmes et les manuels sont validés par le gouvernement chinois et… ne font pas l’objet d’un contrôle direct des établissements d’enseignement supérieur français ».

Le facteur déterminant du choix des manuels par une institution d’enseignement, c’est de savoir s’ils sont reconnus et acceptés par les usagers. Si le contenu d’un manuel est considéré comme inexact, voire faux, il est voué à être éliminé au fil du temps. Le fait que certains Instituts Confucius aient choisi des manuels chinois et les utilisent toujours aujourd’hui est en soi une preuve que ces manuels ont résisté à l’épreuve de la vérité et du temps. Dire que les manuels chinois offrent une « réécriture » de l’histoire est justement une vraie réécriture de la réalité.

Ce sont précisément ceux qui accusent la Chine de « propagande politique » qui ont l’intention de fourrer des sujets politiques dans l’enseignement et le fonctionnement quotidiens de l’Institut Confucius, tels que des questions liées aux affaires intérieures de la Chine. Faute d’atteindre leur dessein, ils jouent le voleur qui crie au voleur et accusent la Chine de « propagande politique ».

Contrevérité 5 : l’« autocensure ». On fait croire que les enseignants chinois des Instituts Confucius esquiveraient les questions sensibles liées à la Chine, telles que Taiwan, le Xinjiang, le Tibet ou Hong Kong, ou simplement ne parlent pas de politique, ce qui aurait eu pour conséquence que les enseignants et les élèves français soient contraints à l’autocensure. Un Institut Confucius en France aurait délibérément raccourci, voire supprimé, des « cours de culture et d’histoire de Taiwan, en parallèle d’un cours sur la Chine ».

Vérité : D’une part, le fait que les enseignants chinois des Instituts Confucius « ne parlent pas de politique » reflète leur éthique professionnelle et leur conscience de respecter le positionnement et la vocation de l’Institut Confucius en tant qu’organisation d’enseignement linguistique, ce qui montre justement que l’Institut Confucius n’a pas de mission politique et n’est pas un outil de propagande. Cela ne signifie pas pour autant que les cours de l’Institut Confucius soient stéréotypés, fermés et pleins de tabous. Au contraire, l’Institut Confucius adhère toujours au concept d’ouverture et d’inclusion, et œuvre à promouvoir les échanges et l’inspiration mutuelle entre les différentes civilisations. Un sinologue de l’INALCO a apprécié que « des conférences très ouvertes aient été organisées par les instituts ».

D’autre part, il arrive que pendant les cours, les enseignants chinois soient interrogés sur des questions politiques, y compris des questions politiques relatives à la Chine. Les enseignants chinois viennent de Chine, connaissent bien leur pays, il est donc naturel qu’ils n’évitent pas spécifiquement ces questions, et interprètent, à la demande des élèves, la Chine d’un point de vue chinois, de manière objective et véridique, tout comme les enseignants français de l’Alliance française interprèteront la France d’un point de vue français. Cela aide les enseignants et les élèves français à avoir une compréhension globale, exacte et approfondie de la Chine, pour ne pas être induits en erreur par quelques médias occidentaux partiaux.

Au contraire, certains Occidentaux, victimes du lavage de cerveau par les contrevérités sur la Chine, sont déjà habitués à prendre la désinformation pour les faits. Quand ils découvrent que la Chine présentée par l’Institut Confucius est différente de ce qu’ils imaginaient, ils deviennent fou furieux et crient au faux. Quand les enseignants chinois se concentrent sur l’enseignement de la langue, de la culture et d’autres sujets non politiques, afin d’éviter les malentendus, ils les accusent d’« évitement de la politique » ; et quand les enseignants et les élèves français connaissant la vraie Chine refusent de répéter les mensonges sur la Chine, ils leur reprochent d’« autocensure ». Bref, quoi que fasse l’Institut Confucius est mal. Si l’« autocensure » existe, c’est plutôt ces personnes-là qui sont tombées dans le piège de l’autocensure où le « China bashing » est politiquement correct et la défense de la Chine est presque criminelle.

En ce qui concerne les « cours de littérature et d’histoire de Taiwan », les cours des Instituts Confucius en France sont décidés conjointement par les partenaires français et chinois à travers la concertation. Mais le fond de la question, c’est que Taiwan fait partie intégrante de la Chine depuis les temps anciens, que l’histoire de Taiwan est une branche de l’histoire chinoise et que la littérature taiwanaise est une partie de la littérature chinoise dans toute sa diversité. Les cours de littérature chinoise de l’Institut Confucius inclurent naturellement les littératures régionales chinoises, y compris la littérature taiwanaise. En revanche, si quelqu’un cherche à souligner l’« indépendance » de la littérature de Taiwan, voire à prôner la création d’un cours d’« histoire de Taiwan » en parallèle du cours d’histoire chinoise, c’est nourrir des desseins inavoués. Mettons-nous à la place de l’autre, les Alliances françaises en Chine proposeraient-elles un cours sur l’histoire de la Corse, en parallèle d’un cours sur l’histoire de France ?

Contrevérité 6 : le « manque de réciprocité ». Certains disent qu’il y aurait un manque de réciprocité entre les Instituts Confucius en France et les Alliances françaises en Chine. Ils prétendent que les Instituts Confucius en France sont libres d’organiser leurs activités comme elles veulent, mais les Alliances françaises en Chine doivent s’adosser à des universités chinoises et ne peuvent pas opérer en indépendance, ni ouvrir des cours hors les murs des universités, qui sont pourtant souvent une importante source de revenus pour l’Alliance française. En outre, contrairement à l’Institut Confucius, l’Alliance française n’est pas financée par l’État français.

Vérité : L’allégation du « manque de réciprocité » est un ouï-dire. Dans les relations internationales, la Chine a la tradition de ne pas chercher une « réciprocité absolue », mais préconise plutôt le « gagnant-gagnant ». Si des comparaisons doivent être faites, elles doivent être basées sur les faits. En réalité, en tant qu’organisations à but non lucratif, l’Institut Confucius en France et l’Alliance française en Chine partagent de nombreux points communs, que ce soit en termes d’acteurs opérants, de modes de fonctionnement ou de sources de financement, et se rapprochent même dans une certaine mesure de la « réciprocité ».

Tout comme l’Alliance française en Chine, qui opère dans un cadre de partenariat avec des partenaires chinois, l’Institut Confucius en France fonctionne aussi avec des partenaires français comprenant des universités, des collectivités et des associations locales. Il est également géré par un « binôme de direction » composé d’un directeur français et d’un directeur chinois, au lieu d’opérer de manière « indépendante » sous la direction de la partie chinoise. Les cours et les diverses activités sont proposés et organisés par les partenaires français et chinois à travers des concertations dans le respect de la législation française.

Quant à l’assertion selon laquelle l’Alliance française en Chine « ne peut pas ouvrir de cours hors les murs des universités », en fait, les élèves de l’Alliance française en Chine ne se limitent pas aux étudiants des universités partenaires chinoises. Au contraire, ils viennent majoritairement « hors les murs des universités », et les locaux de l’Alliance française ne se cantonnent pas non plus aux campus. Selon des informations publiées sur le site officiel de l’Alliance française en Chine, la majorité des plus de 5 000 personnes ayant suivi des cours de l’Alliance française à Beijing en 2021 ne venaient pas des universités et seule une petite minorité étaient des étudiants de l’Université des langues et cultures de Beijing (BLCU), son partenaire chinois. Par ailleurs, le deuxième site de cette Alliance française est situé au premier étage de l’Institut français de Beijing, à l’extérieur de l’BLCU. D’autres exemples sont nombreux : l’Alliance française à Shanghai propose des cours de français pour les adultes, mais aussi pour les enfants âgés de 3 à 15 ans ; l’Alliance française à Wuhan élargit activement ses partenariats et proposent des cours de français aux salariés des entreprises locales...La liberté d’activité de l’Alliance française en Chine est en effet beaucoup plus grande que celle de l’Institut Confucius en France. 

À propos du financement, l’Institut Confucius est géré et exploité par la Chinese International Education Foundation (CIEF), une organisation non gouvernementale créée à l’initiative de dizaines d’universités, d’entreprises et d’associations chinoises. C’est la CIEF qui travaille à collecter des fonds auprès d’un large éventail de sources dans la société pour les Instituts Confucius dans le monde.